Empi sur chêne - Ligne de Maître Ho. Été
Date du document : 1991
Date du document : 1991
Date du document : 1974
Date du document : 1964
Texte déjà publié en 1966, puis en 1991 dans le cadre d’un ouvrage consacré à J.-N.-A. Rimbaud.
I. Revay
14. Notre Dame en Brouillon
Ciel pâle où je descends, je passe, plus de fleurs,
Bas, au-delà de la Place Ducale, en boue
Je crois qu’on reste fort par les yeux, pas de joue ;
Ombre d’église d’or et d’eau crue, ses rumeurs
Vertes dans le barrage à l’embarras gastrique ;
Mais je reste debout, moi fumeur de sapin,
Pauvre hêtre aux durées croustillantes de trique,
Qui ne fait que mâcher sa tête dans son pain !
Voir ! Plutôt les constats. La voie ferrée. Dioscures,
Laissez-moi reposer doth dépend à l’esprit,
Malgré toi ! Son dos vient à plat que ces fumures
Dans une obscurité orangée de crédit !
Date du document : 1964
13. Plaine
À quelle faim terrible au soir il répondait :
« Je n’aurai désormais de noire que la chère
Foi donnée répandue à la plaine en jachère ! »
Lançant de sa main pure et digne quelque dé.
Date du document : 2000
Date du document : 2000
Date du document : 2000
Date du document : 2000
Date du document : 2000
Cette série de photographies faisait partie de l’exposition au Quartier en 2006
Date du document : Avant 2000
Ce travail fait partie de l’exposition Sapet 2009
Jésus tient son surnom d’une part de spasmes qui l’ébranlent issus de “la porte du Ciel”, d’autre part de la jouissance qu’il retire des clous.
Pour ce qui est des spasmes, il commence par ressentir une douleur vague au sommet de la tête, à ce point précis qu’en acupuncture on appelle “porte du Ciel” et que les pratiquants de iaïdo mettent à profit pour se grandir. Il lui semble que cette partie du crâne est moins épaisse que le reste, d’une consistance à peine faiblement cartilagineuse comme la fontanelle du bébé. Cependant cette portion de la paroi crânienne exerce une pression sur son cerveau telle qu’il est obligé de saisir ses cheveux à cet endroit et de les tirer de toutes ses forces pour soulever cette région et faire cesser la compression en faisant sauter les sutures comme s’il voulait se soulever lui-même par là. La douleur y est très violente et c’est là que commencent les spasmes : sa cervelle entre en ébullition. De là la sensation descend par la nuque, suit la colonne vertébrale, se répand dans les bras et les jambes, semblable à la secousse électrique que reçoit un foudroyé ; en même temps sa gorge se serre, sa poitrine se contracte et d’après ce qu’on lui a dit son visage s’anime, ses regards s’allument d’un feu étrange et sa physionomie prend une expression de stupidité sensuelle ; il éprouve un frémissement intérieur dans la verge et par une légère pression de sa main sur son bas-ventre il augmente l’intensité du spasme et en prolonge la durée.