Le Grand Champ

Date du document : 1971

Ce poème est dans la ligne de Pr’Ose !

Voilà mes ancêtres atrocement poussés sur le port, à Saint-Michel, préférant Sumer, Gilgamesh, la Renaissance et sa débâcle finale...

À l’heure certaine de l’Aube, je me réveillais ceint de bandelettes, corps momifié en érection, voiture en route vers Hadès, radicalement seul, ni vivant ni mort, sans heurt et sans histoire, force inutile de n’avoir aucun appui. Alors on est l’être-même, et l’on sait que ce désespoir durera jusqu’à la fin à moins que la Fée ne surgisse.

J’ai connu les flots flous énormes des jouissances hors des possibilités de transport habituelles, enchaînant d’un postérieur à l’autre comme on peut prendre le bus trois fois avec le même ticket, crachant ma monnaie partout sur le sol et les chaises.

J’ai vu à Manchester toute la suie, ensuite prié devant les ocres cheminées des Fées. “On nait trop petites, on pourra rien défaire, on a facilement retenu ce qui nous fait ne pas être, la Voie lactée jetée dans l’eau.”

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Publié le 18 août 2024 dans document texte HSOR