Joyelle & Hill. Terre - Les Adolescents. Le Parc
Ce texte figure dans Quartiers de ON ! paru en 2004 aux éditions Verticales, augmenté de ses étoilements plastiques, inserts et éléments sonores.
Hill et Joyelle
(Hill)
Patère, patère extrêmement creuse, patrimoine en soufflant ; la place du 14 juillet, pendant que les noirs mariés en blanc et frappés de stupeur se font filmer en couleurs devant les motifs du Parc ; le poudroiement du jet tournant, l’eau devenue vapeur, à la hauteur de ce phallus, de dos : un buste au-dessus du parterre massif de fleurs essentiellement rouges, roses et blanches. Tournoiement du jet d’eau, avec un frottement délicat continu, différant de ceux qui tournent par saccades ; frottement velouté flûté, près du flottement.
(et)
(Paradis où l’orgasme dure plus que les mille siècles que met un cheval à traverser l’ombre des arbres gigantesques de ce parc, de ce jardin-là. Parcadis. Îles ou Montagnes des Bienheureux qui grognent, où ça sent la sueur et le roussi, où les Indiens veillent, où l’on craindrait en arrivant d’être pris pour l’un de ces producteurs de borborygmes ou métèques sans droits.)
(Joyelle !)
Maman Lambrée au 30 novembre 2007 - Les Adolescents. Bordeaux-Paris
Date du document : 1975
Ma (pont et maisons) : Joyelle ! - Encre de Chine sur papier sulfurisé 30cm x 40cm
![Ma (pont et maisons) : Joyelle !](/files/328.jpg)
Petites notations paysagées - Aquarelle sur papier machine 21cm x 29,7cm
![Petites notations paysagées](/files/332.jpg)
Mouche de la Mort - Aquarelle, feuille d’or, tissu noir sur papier chinois 18cm x 25cm
![Mouche de la Mort](/files/331.jpg)
Chemin au tissu noir - Crayon et tissu collé sur Canson 21cm x 29cm
![Chemin au tissu noir](/files/330.jpg)
Champignons ON ! - Automne
![Champignons ON !](/files/329.jpg)
Le Libraire Polyglotte (Les Deux Évangélistes) - Les Adolescents. L’Académie
Date du document : 1967 & 2000
Description d’un couple correct - Livre Poétique de Nicolaï. 1964-68. Poème n°23
Date du document : 1965
23. Description d’un couple correct
Jo ! Tout en paillons, le nez bleu, les pieds gelés,
Où s’en va-t’il donc désodésarticulé
Qui déploie son chocolat si beau de barrière ?
Vois-le s’enflant, envahir partout du derrière !
Qu’on regarde, violent et clair, surpris et dur,
Le beau récit, extrait puant de béton pur
Fourmillant vert, mousse d’esprit rêvée, d’idées
Qu’il fait, se dégageant par blocs et non ridées !
Enfin d’accroupissure, écarlate son Ouf !
Et puis s’assoit dessus de prose, comme un pouf.