Oiseaux 1 - Encre de Chine
Date du document : 1984
Date du document : 1984
Date du document : Avant 1984
Date du document : 1991
Date du document : 1974
Jésus tient son surnom d’une part de spasmes qui l’ébranlent issus de “la porte du Ciel”, d’autre part de la jouissance qu’il retire des clous.
Pour ce qui est des spasmes, il commence par ressentir une douleur vague au sommet de la tête, à ce point précis qu’en acupuncture on appelle “porte du Ciel” et que les pratiquants de iaïdo mettent à profit pour se grandir. Il lui semble que cette partie du crâne est moins épaisse que le reste, d’une consistance à peine faiblement cartilagineuse comme la fontanelle du bébé. Cependant cette portion de la paroi crânienne exerce une pression sur son cerveau telle qu’il est obligé de saisir ses cheveux à cet endroit et de les tirer de toutes ses forces pour soulever cette région et faire cesser la compression en faisant sauter les sutures comme s’il voulait se soulever lui-même par là. La douleur y est très violente et c’est là que commencent les spasmes : sa cervelle entre en ébullition. De là la sensation descend par la nuque, suit la colonne vertébrale, se répand dans les bras et les jambes, semblable à la secousse électrique que reçoit un foudroyé ; en même temps sa gorge se serre, sa poitrine se contracte et d’après ce qu’on lui a dit son visage s’anime, ses regards s’allument d’un feu étrange et sa physionomie prend une expression de stupidité sensuelle ; il éprouve un frémissement intérieur dans la verge et par une légère pression de sa main sur son bas-ventre il augmente l’intensité du spasme et en prolonge la durée.
Date du document : 2000
Date du document : 2000
Date du document : 2000
Date du document : 2000
Date du document : 2000
Cette série de photographies faisait partie de l’exposition au Quartier en 2006
Date du document : Avant 2000
Ce travail fait partie de l’exposition Sapet 2009
Date du document : 1980 ?
Date du document : 2004
Ce travail qui faisait partie de l’exposition au Quartier en 2006 figure également dans l’exposition Sapet 2009
Date du document : 1984
Date du document : Avant 1984
Date du document : 1980
Date du document : 1984
Ce travail figure dans le cadre de l’exposition Sapet 2009
Date du document : 1975
À chaque fois que je me rase, je songe à la coupure que je me suis infligée voilà peu en voulant me couper la gorge, comme on marche sur des couleuvres peintes qui tout à coup partent en sifflant et sont des vipères. Et lorsque je revisse le manche de mon rasoir, curieuse synesthésie, ce sont les bronzes du monument aux Girondins qui surgissent ! Ainsi on se vrille sur soi et on creuse, quelle que soit l’heure du jour, indépendamment de toute actualité, des circonstances matérielles, et au-delà de toute nécessité, bondissant hors de la pièce exiguë où l’on se trouve. Voilà deux ans à peine, je me postais ainsi à l’écart sur les rochers brûlants de la route de Jerez pour ne pas en perdre les mérites, constatant une fois de plus la platitude des images devant les spires de cette réalité poussiéreuse, tout en ignorant comment les absorber et les retenir à tout prix !
Date du document : 1996
Date du document : 1996
Parfois les chiens les accompagnnent
Date du document : 2000
Ce travail agrandi à taille humaine figurait dans l’exposition du Quartier en 2006
Date du document : 1973
Extrait de la version définitive des États du Monde (en cours de réduction)
Autant ce regard sur le Roman de Marie Vetzera jeté vers l’arrière à partir du 7 octobre 1972 s’envole avec la force du négatif hallucinatoire par cette fin primaire du hercynien au-delà des portes rouges de la conduite intérieure, en arrière, jusque sur les hauteurs froides et silicieuses de la Forêt Noire, au-dessus de l’essence, du lin, de la culture industrielle du chanvre et du houblon, s’enroule dans les plis des drapeaux claquant un instant au-delà des stations, se mélange avec les slogans, se combine aux calicomanies gothiques, autant vous voilà complètement projeté vers l’avant, ce goût que vous dites, d’un mouvement caoutchouteux et tendre ailleurs qu’en elle, semblable au jeune pigeon duveteux que Prosper avait vu errer sur les décombres du Phœnyx, à travers les tamaisies sauvages du parc abandonné de la maison détruite, les repousses d’érables et les herbes folles, ricin et toutes sortes de raisin sauvage vert et violet ; oisillon égaré, cou plumé, tête chauve et œil de perle noire, pattes à rares plumetis.
Chaque nuit Prosper avait une épreuve à franchir avant d’atteindre la Forêt Noire. Une fois c’étaient 8 chiens féroces qu’il lui fallait renouveler pour sa garde, devenus des sortes de boucliers, cauchemar qui se concluait par des brûlures stomacales et une puanteur pourrissante excrémentielle le réveillant en pleine nuit avec une terrible envie de vomir. Une autre fois c’étaient des serpents géants, des boas, qui s’étaient insidieusement glissés, déployés, déroulés menaçants autour des pieds d’une petite fille qu’il n’avait pas, le temps qu’il grave ses initiales sur un tronc. Il se précipitait, disant à celle-ci de ne pas bouger, tranchant les têtes de serpents à coups sourds de hachette. Une autre fois, malgré les travaux énormes entrepris dans le grand salon circulaire du Phœnyx, c’étaient des failles qui subsistent et des infiltrations au plafond de l’entrée. Chaque nuit avait sa progression négative, comme s’il ne cessait d’avancer vers une régression toujours plus terrible.
Prosper advenait sans répétition ; il n’a jamais imité personne ; il se posait en soldat, avec sa logique du chaos et de la défaite, ses difficultés gastriques ; sortant de l’enfer abdominal de la guerre de 14 et d’une obscurité où tout se coagule et se confond pour débarquer sur le théâtre aux cent mouvements, ce froid de neige, ces vents gris ; torturé par ses chifres : 4444, 2 fois et 2 & 4, cherchant une forme désespérée mais absolue, invisible mais répandue partout au milieu de cette glaciation de la vue, tournant la tête de 3/4 arrière vers la droite, vers la Bavière et ses petits lacs, puis plus avant vers la Bohème.
Date du document : 1973
Extrait de la version définitive des États du Monde (en cours de réduction)
Martin, le monteur a 29 ans depuis deux mois exactement, ce 11 novembre 1973. Il sent le Chili pris dans un piège autocratique comme celui d’Arturo Hui. Jusqu’à son anniversaire il était immortel ; plus maintenant. Il se souvient de la phrase qu’elle lui a dit à propos d’Allende en bas de la rue Washington après lui avoir acheté un gâteau : “Vous n’êtes plus un collégien !”
Il a attendu longtemps que Nany le rejoigne tout en faisant des dérushages et des débuts de mixage ; il devait lui amener des bruits de littoral andalou enregistrés voilà quatre ou cinq ans qu’il voulait filtrer, écouter à plusieurs vitesses, essayer de décrypter. Ne le voyant pas venir, il va partir. Nany se sera probablement trompé de studio.
Martin aime les instruments rarissimes, vielles ou autres, reconstitués et construits d’après des tableaux, des fresques ou des sculptures.
Toute la journée il a été nappé d’informations qui ne l’accrochent pas (car il considère que chacun a son son, selon le plus dénominateur non commun), à part les bandes enregistrées de Wafa du 7 octobre dernier faisant état d’attaques d’appareils sionistes dans la région de Ain Atta au Sud-Liban et de la riposte des commandos palestiniens ayant détruit la station radio en langue arabe installée à Jérusalem. Puis d’un bombardement sioniste sur le mont Hermon. À par ça “Le vent, Léon, le feu, les bruits du petit matin dans la rue du Cardinal-Lemoine, le culte d’un blanc vaudou, un safari…” Le plan de la table de mixage sembla s’incliner jusqu’à tomber, prise dans une durée de pestilescence masochiste affreuse, surchargée des confidences dramatiques venues des quatre coins du monde. Rien qui saute à l’oreille, qui d’un coup fasse jaillir le mort hors du trop-plein des veillées mortuaires, ces innombrables veillées que constituent la plupart des dramatiques radiophoniques comme cette mauvaise parodie de Guitry où ce dernier figurait comme personnage en majordome pétomane dans une pièce anale où l’on ne faisait que manger. Ou encore comme celle de cette nuit dont le narrateur assistait à la mort d’une mère Marie ou d’une tante Lulu lors d’une première séance de cinéma ; et il hésitait à assister à la deuxième séance pour revoir ça alors qu’il avait rendez-vous avec sa plus jeune fille, déjà atrocement malheureux d’avoir assisté voilà quelque temps à une opération inutile et sans nécessité aucune sur le corps de son autre fille plus agée ; c’était totalement catastrophique et il pleurait énormément. Toujours est-il qu’il revenait à un moment, et c’était pour la messe funèbre tenue à l’église, totalement effondré. Puis il sortait dans une ville de fantaisie, de fréquence fantasmagorique, féérique, de connivence avec des filles qu’on retrouve en douce des autres… méandres, méandres, commerce, immense traîneau dans la neige en relation avec des femmes connues.
Date du document : 1973
Extrait de la version définitive des États du Monde (en cours de réduction).
« Marette : C’est les deux premières notes ça ; c’est le la et c’est “pouec pouec”. Hi ! Hi ! Hi !
Françoise : Elle est con, Marette ! C’était la poésie des cafés de Poitiers à ceux de Dijon. Les alcolytes anonymes comme dit Jérôme. Avant y’avait eu les rencontres avec Raoul dans le Brabant, mais son bouquin a été publié grâce aux “provos” et pas grâce à Queneau qui l’avait soutenu. De ton côté, toi Nany, tu rencontrais Engel après “Dans la jungle des villes”. Après avoir été séparés, on a été surexposés.
Riri : Les “Provo” sont devenus les “Kabouters”, après l’échec de leur mouvement. Moi j’ai rencontrés à Amsterdam Roel Van Duyn. Ses références c’était Marx, Kropotkine, Paul Goodman et Dada. Comme je prépare un bouquin sur la dissolution des avant-gardes, ça m’a intéressé. Ils traînaient peu avec les situationnistes qu’ils trouvaient arrogants et méprisants, stupides, sauf Constant, l’architecte, vite exclu du groupe.
Françoise : Y’a l’Orange-free-state. Ils occupent des centaines de maisons abandonnées et les restaurent. On ne les expulse pas.
Anne : Puis y’a les free-clinics.
Françoise : Moi j’ai vu surtout les fermes biologiques à la campagne, leurs magasins coopératifs et gratuits de produits naturels qui servent de lieux d’agitation et leurs services d’aide aux vieux.
Riri : Les Kabouters organisent le Provotariat d’avant-garde avec leur journal Panique. De la main gauche on installe l’utopie dans le vieux monde, comme un champignon qui va proliférer ; de la droite on attise le feu et on attaque l’ennemi. Ils sont en lien avec les Diggers à San-Francisco…
Anne : Ringolevio, c’est un bouquin que Jésus adore.
Riri : Puis avec It et Oz en Angleterre.
Françoise : À Londres c’est l’été dernier, non, qu’il y a eu le procès d’Oz ?
Date du document : 1967
Court Métrage 16mm Noir et Blanc Muet de Nany Machin.
Réalisation Roland Collas.
Date du document : 1970
(Il s’agit d’un petit Extrait du Chapitre 6 de l’Été)
C’était bien de vouloir partir ainsi. Mais qui se satisferait de ce simple redoublement de soi-même, de cette ombre portée en avant, idéale et nocturne, de cette infra-mince connaissance du monde ? Puis quel lecteur s’attardera sur cette Aventure matinée d’Argentine ?
« On continue, on verra bien ! »
*
Pendant ce temps de préparation du mouvement, entre le retour de Cádiz et la Grande Fugue aux Amériques, alors que je continuais à bien fournir le répertoire, à rencontrer d’autres comédiens, à choisir régisseur et techniciens et à améliorer ma connaissance de la photographie, mon frère Nicolaï travaillait comme magasinier à la Régie dans les champs du Bouscat.
Comme il était stipulé dans le contrat qu’on ne pouvait recevoir
d’argent sans déplacement (faiblesse théorique et a priori latin de l’oncle lointain, qui n’avait pas compris la vitesse immobile), et comme d’autre part la ville de départ ne pouvait être considérée comme une halte, nous subvenions ainsi chacun à notre façon à nos besoins.
Magasinier ? Aucun grand écrivain ni artiste ne l’y autorisait. Il se fixait à peu près les mêmes objectifs possibles que Nany : expéditionnaire, bibliothécaire, etc. Il avait bien supporté pourtant de teindre des chats, tout le printemps de l’année précédente, sur la rive gauche de la Garonne, bien qu’il n’y ait jamais eu de “modèle exemplaire” dans ce sens-là non plus, travail plutôt repoussé par tous ceux qui les idolâtrèrent ! Mais magasinier ! La violence du sabotage était donc nécessaire pour résister au siphon de la connerie. Elle était poussée au centuple par Saïd. Et je vins les rejoindre à quelque temps de là.
Date du document : 1983
L’Effondrement de la Carte
“Mon Papa, il est bien malade, retourné, devenu lamade et baveur de bile, débile. Prenait Festale, avant de connaître les jumeaux Kay, les fils de Violet. À présent plus rien, c’est foutu.
Les Kay vivaient sur le port, là où Charlie était au trimard ; leur père était broc. C’est à huit ans qu’ils se sont vus ; il y avait là José aussi, José Arès ; ils faisaient de la boxe avec le curé Bonnet , à La Flèche.
La dernière fois, il a chu dans le fossé avec Jack “the Hat”, un bon irlandais, un pot’ de prison des Kay (le “Hat”, pour cacher qu’il est chauve, et peut-être donneur).
On voit bien, à le suivre de dos, à l’importance de ses trapèzes pour un homme de la balle, tout le passé ardu de sa vie de cirque, les ours gris argent en hiver, la fréquentation de la neige (moins dangereuse que celle des Kay), l’arrachage et la plantation des piquets d’amarres.
Il a pas été connu de tout temps. Ainsi, du moins. Ni connu les Kay. “Vice ignoble” disait Mamie. Salles de jeux. Leslie Hot et Lili Spot. Phrénésie ! Alcool de contrebande. Serments d’Hippocrites ! Dipsomane, qu’on lui crachait !
Le docteur Dugoujon est venu, lui qui buvait que de l’eau, un jour de crise. On le chirurgica en ivrogne, comme un avare, à Saint-André. Jivago n’était pas là.
Ensuite, plus les Kay débarquaient, plus ses blessures se compliquaient. Tout un tas d’autres apparitions lui tombèrent dessus à la suite, par “infiltrations”, insidieusement : Le Fisc, Le Cadavre de Terry Martin, La Dent Creuse de La Loi, Le Maître, Pete Bondurant…
Date du document : 1984
VUE DE LOIN, la citadelle grise gigantesque dans les nuages avec une irradiation blanche verte, des nuages gris-verts, et dessous le sommet de la colline. Au-delà la nacre d’huître des crêtes de vagues tout autour de l’île, les glauques ourlets. Un idiot dans la voiture à côté de la mienne qui roule sa langue, gratte l’arrière de sa tête de sa main droite, bras torsadé, et qui enfonce en tournoyant sans cesse son index gauche dans son oreille gauche. Rien ne dira le bien fourni de ces nuées pas plus que l’immense cavalcade d’énormes cumulus sur la gauche doublant les arbres de la vallée. Là pour le coup devant le film la langue est pauvre. J’arrive dans mon quartier.
Au film par contre échappe l’ampleur de la lumière orageuse sur toute la vallée, cette pénétration de l’or à travers toutes les couches du vert, la façon dont le clocher d’église repose sur un autre terroir de verts profus ; cela, seuls la peinture et le dessin peuvent le déployer.
Incroyables liserés blanc magique fuligineux des nuées grises, ces hauteurs de château, sans doute après l’équinoxe, cette vibration de craquelures à mesure qu’on avance dans la voie de la vallée, ces tressements, ces chevelures en zigzag, ce boisseau de foudres : non certes l’écriture ne peut en rendre compte. Voilà le bloc où se trouve mon bureau.
Date du document : 1970
L’Usine des Rêves
C’est extraordinaire ! La terre s’est retournée mieux qu’avec une défonçeuse double. Il neige ! C’est l’Usine des Rêves.
Voilà un plan d’exode massif qui passe, pour celui qui veut en finir avec l’Usine Seconde, sans se rendre compte qu’il tire sur son pousse-pousse un tas de tonneaux inutiles.
La connerie de tous les abrutis du siège s’était feutrée ce matin-là mieux que de la passion des roses rouges. J’étais sorti du lit avec un rêve antédiluvien coincé dans mon cervelet, et une gêne de ce côté-là, reptile ou herbe, pris d’une desmopathie générale. Les Bouriates ne m’étaient encore qu’un horizon à perte de vue tandis que Saîd avait perdu depuis longtemps ses ancêtres kabyles ; j’en viendrais un jour par procéder de point à point sur une carte, et uniquement comme cela. Ai-je encore une fourrure de glouton ? Voyons.
Du coup, je n’entendais plus les discussions, mais des voix, et celles-ci comme en hauteur, ou après avoir plongé profondément.
(Dans les hauteurs des monts kabyles en été, m’a dit Saîd, on entend sous les étoiles des voix dans les buissons, dans l’extrême fraîcheur de la Nuit : ce sont celles des jeunes recrues qui vont partir à l’armée, et qui chantent des mélodies d’amour en s’accompagnant à la harpe.)
Date du document : 1969
Nany.
(Le Dentiste me convoque dans l’ancien saloon où il travaille, et au lieu des réparations prévues avant mon récital de gospels autour des Apôtres chez La Grosse, qui a une grande terre, un peu plus bas, alors que je me préparais même à lui en entonner un du bon négrier John Newton, il m’impose un énorme appareil (paraît-il “nécessaire à mon registre”) en citrine transparente et résine polyesther, mais d’une construction extrêmement lourde et comportant des sortes de roues ou de “cales” aussi grosses que des demi-pommes, qui me forcent les joues plus encore que ne le fera le futur Barrault dans le rôle d’Opale, de Renoir, et les blessent.
Date du document : 1978
Enfant, j’ai débarqué à l’île Seguin. Ensuite, devenu karatéka, lorsque j’ai de nouveau travaillé en usine, c’était uniquement pour notre communauté et pour préparer l’installation de mon “Camp du Gers” avec Maître O, en attendant de pouvoir rejoindre les autres en Afrique et aux Amériques. J’ai alors énormément volé, saboté et détruit de matériel ; cela faisait partie de nos consignes. Je glandais au lieu de travailler, provoquant les abrutis, les frappant entre les rangées de pièces, semant les objets n’importe où, brisant les plus précieux. D’autres du groupe sont venus travailler avec moi occasionnellement : Le Gitan, Pipo, Walter, Nany El Niño, et même une fois Osiris, mais le jour où il est venu, il neigeait et l’Usine a fermé, ça tombait mal !