L’hiver le bruit des glaces brisées est assourdissant (parfois la neige est noire, couverte des cendres des essaims d’étoiles), et l’été nous voilà dévorés d’insidieux moustiques et d’énormes taons !
J’accepte de recevoir la foudre dans les champs.
La foudre frappe les sommets, la mousse garde les marins ; la mer est ouverte, la bonté fermée. Nous n’avons plus pour nous que le choix gradué des écritures d’Ératosthène et son hypothèse polaire (or, cuivre, argent…), la beauté des monts d’Orisan, les pommes brillantes, ceci le 22 Octobre 1953 ; les clématites blanches du Grand Arc !
(lire la suite…)
O (d’abord composé d’une suite de petits fragments de poèmes en prose venus des recueils des Absolus_), est souvent bien antérieur à sa date de 2000, qui est la butée de l’écriture de la trilogie OGR-OR-O dont il est la dernière lettre. Il se distingue moins par la date que par la nature de son tissu et l’essai d’araser toute figure, d’anéantir tout procédé._
Si OGR était la partie la plus volumineuse, Or ne représente qu’un peu plus de 200 pages et O à peine une cinquantaine.
Cela se lit en deux temps : O, succession de stances, puis Cerveaux, nappe où les phrases se sont regroupées par aimantation.
C’est historiquement pour l’amusement le sou fondu à partir de 1914, troué en son centre pour ne pas être confondu avec de l’argent sur lequel on incitait l’enfant à chercher une souris avant de lui expliquer qu’elle avait disparu par le trou.
C’est le cercle de feu que traverse l’animal du cirque, et au-delà duquel l’auteur a disparu. Une façon de passer par l’objectif en peau de sujet pour être enfin totalement rendu au monde en délaissant la loque du narcissisme.
L’hiver le bruit des glaces brisées est assourdissant (parfois la neige est noire, couverte des cendres des essaims d’étoiles), et l’été nous voilà dévorés d’insidieux moustiques et d’énormes taons !
J’accepte de recevoir la foudre dans les champs.
La foudre frappe les sommets, la mousse garde les marins ; la mer est ouverte, la bonté fermée. Nous n’avons plus pour nous que le choix gradué des écritures d’Ératosthène et son hypothèse polaire (or, cuivre, argent…), la beauté des monts d’Orisan, les pommes brillantes, ceci le 22 Octobre 1953 ; les clématites blanches du Grand Arc !
(lire la suite…)
O (d’abord composé d’une suite de petits fragments de poèmes en prose venus des recueils des Absolus_), est souvent bien antérieur à sa date de 2000, qui est la butée de l’écriture de la trilogie OGR-OR-O dont il est la dernière lettre. Il se distingue moins par la date que par la nature de son tissu et l’essai d’araser toute figure, d’anéantir tout procédé._
Si OGR était la partie la plus volumineuse, Or ne représente qu’un peu plus de 200 pages et O à peine une cinquantaine.
Cela se lit en deux temps : O, succession de stances, puis Cerveaux, nappe où les phrases se sont regroupées par aimantation.
C’est historiquement pour l’amusement le sou fondu à partir de 1914, troué en son centre pour ne pas être confondu avec de l’argent sur lequel on incitait l’enfant à chercher une souris avant de lui expliquer qu’elle avait disparu par le trou.
C’est le cercle de feu que traverse l’animal du cirque, et au-delà duquel l’auteur a disparu. Une façon de passer par l’objectif en peau de sujet pour être enfin totalement rendu au monde en délaissant la loque du narcissisme.
Vœu pieux !
NDLR