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Avant-propos

Now Snow ! - Livre Poétique de Nycéphore. 1968-1984. Futur Antérieur. Poème n°7

Date du document : 31 Décembre 1968.

Ce poème figure dans l’ouvrage “Quartiers de ON !”

Isabelle Revay 4. Now Snow

Adieu !
Façon dont l’omoplate bouge ;
Au-dessous ce désordre invraisemblable de sens :
Rouilles, buissons, vignes rouges
Sur le bassin du paysage cliché.

Adieu !
En retournant la tête vers
La nostalgie hivernale des cinco
En fixant la nécessité de refaire
Toute la langue et tout l’Univers en même temps (Chinois)

Adieu !
Anna Livia
«Vers la terre où coulent à flots le lait et le miel»,
Vers le mythe avant sa déception,
Vers les jambes avant leur faille,
Dans leur mouvement !

Adieu !
De la terrasse du château Neuschwanstein
Vers le paradis de la terre noire en bande
Et les landes plus ou moins grises
Et l’incertitude des rochers
(Abrupts ou autres) ;

Vers la vue non déçue, sans lange,
Vers le paysage sans mot :
Génial, donc innommé.

Publié le 6 mai 2007 dans document OGR texte

Mythes & Rages - Livre Poétique de Nycéphore 1968-1984. Poème n°2

Date du document : Août 1968

2. Mythes & Rages

A. Z

La Noire Épouse de Mars ;
(Rapide différenciation sous les pêchers et les cerisiers en fleurs.)

La porte démolie, la couleur brune ;
Le studio divin défait & sale.

« Huan Ta Pu Na O ! »
Xuoti et Tlaloc.

Vite, le Matin des Orgies
De la Colêre des Auteurs, sinon…

Tous leurs thrésors, aussi mignons que Périmèle,
Doivent être tirés de Naos vers l’Autel
Et immolés !

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Publié le 15 avril 2007 dans document OGR texte

L'Automne de Paris - Livre Poétique de Nycéphore 1964-1968. Futur Antérieur. Texte n°7

Date du document : Automne 1964

Les poèmes des Livres Poétiques sont indiqués ici par leur numéro, chaque poème correspondant au poème qui porte le même numéro chez le frère “en face”.
Isabelle Revay.
7. L’Automne de Paris

Mon Dieu, ayez pitié de ce gouvernement
Très sain ; faites fleurir l’ombre sur les cafés.
J’aime les amoureux et les aucunement,
Les promesses qu’on dit et le caca qu’on fait !

Longtemps c’était le soir pendant cette saison ;
On vidait des cageots sur le bord des trottoirs,
On trottait tout le temps jusqu’à sentir le soir
Envelopper les reins des femmes sans un son.

Publié le 8 avril 2007 dans document OGR texte