Éditions
Cuba au Cube (Vigo, Klein, Isnard) - Les Grands Ancêtres. Ligne de Don Qui
Date du document : 1989
Ce texte figure dans Quartiers de ON ! paru en 2004 aux éditions Verticales, augmenté de ses étoilements plastiques, inserts et éléments sonores.
Voix d’OR
Été
(Ailleurs Colomb Croix Rouge !
Toujours Ailleurs les Enfants Croisés !)
Bain de l’Été répandu pulvérisé sur les muscles.
Tintin l’Aventurier Croix-Rose.
En 1946, il prend le Ciel, le Grand Ciel pur des punctures, et laisse la Terre à Claude Pascal
Monoton Son Mysticisme absolu sans Objet
Judao ! Waana ?
Plus loin : voix de l’Arc. Au-delà : zébrures Zen.
Dans ce monochrome YKB : fond Giotto.
L’assaut de vernis retenti dripping, au bord des auréoles, des drappés nocturnes, dans un squash des veinules. Cœur frappé ? Ça sert à quoi ? Inutile incendie de soi, gaspillage… Yang en excès. Folies désordonnées. Danse hystérique dans le salon. Rien de commun dans le cerveau ; même pas le sens. Peut-être initier plus tôt au Tragique, à la Prosopoppée dans le petit théâtre de bois peint construit derrière, à la hâte, sur la butte, au lieu de tout ce temps perdu, tout ça… (pffhvtt !)
Colomb 1 & 2 et Long John Silver - Les Grands Ancêtres. Ligne de Don Qui. Les Aïeux de Don Qui
Date du document : 1991
Ce texte figure dans Quartiers de ON ! paru en 2004 aux éditions Verticales, augmenté de ses étoilements plastiques, inserts et éléments sonores.
Colomb suivi de Long John Silver
Du boulevard les grises balayures s’étaient enfin enlevées de nos yeux, malgré nos regrets de cet amour tangentiel des croupes, dont la rotondité ne sert qu’à mieux compresser notre organe, en nous en étant déjà de nous-même défait, sans même y avoir pénétré.
Le signe du soleil fondant après les derniers bois était aussi celui où le vent redoublerait vers les reins (heureusement garnis de flanelle), en prenant pour ricochet la glaciation des ondes vipérines. J’étais enfin libre de faire jouir mon corps et mon âme (…………) des mêmes nervures de coque, défait du port où l’immonde silhouette d’un barbotis flasque disparaissait avec le bruit des chaînes qu’on mouille
Mais à peine passé le port, où le vent tombait, le soleil masqué jusque là rebondit au-delà de la fin de l’après-midi ! comme si nous changions d’univers ; la fatigue, la grande fatigue qui est la mienne, ajoute une grande saveur de viande meurtrie et d’os brisés à tout.
Ce texte figure dans Quartiers de ON ! paru en 2004 aux éditions Verticales, augmenté de ses étoilements plastiques, inserts et éléments sonores.
Hill et Joyelle
(Hill)
Patère, patère extrêmement creuse, patrimoine en soufflant ; la place du 14 juillet, pendant que les noirs mariés en blanc et frappés de stupeur se font filmer en couleurs devant les motifs du Parc ; le poudroiement du jet tournant, l’eau devenue vapeur, à la hauteur de ce phallus, de dos : un buste au-dessus du parterre massif de fleurs essentiellement rouges, roses et blanches. Tournoiement du jet d’eau, avec un frottement délicat continu, différant de ceux qui tournent par saccades ; frottement velouté flûté, près du flottement.
(et)
(Paradis où l’orgasme dure plus que les mille siècles que met un cheval à traverser l’ombre des arbres gigantesques de ce parc, de ce jardin-là. Parcadis. Îles ou Montagnes des Bienheureux qui grognent, où ça sent la sueur et le roussi, où les Indiens veillent, où l’on craindrait en arrivant d’être pris pour l’un de ces producteurs de borborygmes ou métèques sans droits.)
(Joyelle !)