“Non, laisse, c’est rien, c’est comme une pluie de printemps. Je pleure, je pleure ; elle est derrière la cloison, ne m’en veuillez pas !” C’est le cortège du 1er mai 1976, les antillais à côté des cégétistes et des amis de Bigeard.
« Matérialiste hystériques ! Mal baisées ! Elle mouillent ! — Je suis une femme de la CGT et j’ai honte ! — Les enfants de putain, on n’en a rien à faire ! Dis, tu veux que je te la renverse, ta camionnette ? — Laissez donc ça tranquille, bourrins : c’est la crèche ! — Dis, tu la veux pas, ma biroute dans ta crèche ? — Salauds ! — Tiens, les pédés s’y mettent. Prends ça sur ta gueule, vieille tante ! — On devait prendre place dernière les UD 75, c’était prévu dans la coordination. — Salopes ! — Ordures ! Et devant les UD 93 à 95. — Ta gueule ! On va les foutre en l’air, ces résidus de tantouses ! — Viol de nuit, Terre des hommes ! L’homme est le passé de la femme.
“Non, laisse, c’est rien, c’est comme une pluie de printemps. Je pleure, je pleure ; elle est derrière la cloison, ne m’en veuillez pas !” C’est le cortège du 1er mai 1976, les antillais à côté des cégétistes et des amis de Bigeard.
« Matérialiste hystériques ! Mal baisées ! Elle mouillent ! — Je suis une femme de la CGT et j’ai honte ! — Les enfants de putain, on n’en a rien à faire ! Dis, tu veux que je te la renverse, ta camionnette ? — Laissez donc ça tranquille, bourrins : c’est la crèche ! — Dis, tu la veux pas, ma biroute dans ta crèche ? — Salauds ! — Tiens, les pédés s’y mettent. Prends ça sur ta gueule, vieille tante ! — On devait prendre place dernière les UD 75, c’était prévu dans la coordination. — Salopes ! — Ordures ! Et devant les UD 93 à 95. — Ta gueule ! On va les foutre en l’air, ces résidus de tantouses ! — Viol de nuit, Terre des hommes ! L’homme est le passé de la femme.
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